Je suis la bête
D’après le roman de Anne SIBRAN
(texte publié chez Gallimard Haute Enfance)

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Pour une comédienne danseuse et deux musiciens
tout public à  partir de 11 ans
Sophie DAULL: Adaptation et jeu :
Patrice JARDINET : cor d’harmonie, bugle
Pierre RAGU: clarinette

Lumières: Sylvie GAROT
Costumes musiciens: Sabine SIEGWALT
Complicité artistique: Marc FOREST
Photos: Gaèl GUYON et Vincent COURTOIS

UNE ANALPHABÈTE: SUR LES TRACES DE L’ENFANT SAUVAGE
Quelque part dans une zone rurale aux abords de forêts où sévissent encore braconniers et misérables, une petite fille de deux ans est abandonnée dans un placard, promise à  une mort certaine, faim-peur-froid.
Une grosse chatte aux mamelles pleines la détourne de cette fatalité, la nourrit la chauffe et la protège pour plus tard, lui apprendre la forêt.
Jusqu’à  ses six ans, l’enfant quadrupède survit sous la haute futaie, apprend la chasse et la pêche, combat les hivers et les blaireaux, visite des terriers ennemis et des entrailles fumantes, glapit miaule et gratte dans les mousses et les écorces.
Un jour, un vieil apiculteur solitaire découvre « la bête » : ultime prédateur ou sauveur d’une humanité perdue ?

Anne Sibran parcourt le thème inépuisable des rapports entre culture et nature. au cœur même de cette existence soustraite à  tous les codes, dans une langue magistrale, crue comme une viande fraîchement braconnée, opulente comme un banquet de grand gibier.

DANS UN MONDE DÉSERTÉ PAR LA PAROLE, TOUT EST MUSIQUE
Le choix de porter ce texte à la scène avec la présence continue d’une musique originale jouée en direct s’est imposé comme une évidence.
Ainsi le récit s’organise-t-il en volutes et bouffées intimement conjuguées à  la musique : tantôt transparente comme celle d’un lied, elle laisse au texte une partie soliste; tantôt active, elle mène l’action, le texte progressant par incrustation. La musique incarne l’inconnu de ce je qui parle, l’identité secrète de cette ‘analphabète ».
Le matériau sonore s’est fabriqué au fil des répétitions par les recherches et improvisations de deux musiciens de formation classique, intrigués par les moyens qu’un matériel numérique simple offre à  l’amplification et à  la diffusion de la musique d’aujourd’hui.
Ce texte, paru en 2007, est lauréat de la Mousson d’été et de Text’Avril.
Ce spectacle en est la première version scénique.
Il a été crée au festival PrinTemps de Paroles Au parc Culturel de Rentilly (77) mai 2010 puis aux Lézarts Humanitaires (château de Faverolles,52))


Je suis la Bête par EnsembleFa7

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