Je suis la bête

Texte Anne Sibran, publié aux éditions Gallimard.
adaptation Anne Sibran avec Julie Delille
dans le cadre d’une résidence à  la Maison de George Sand
mise en scène Julie Delille

Production Théâtre des trois Parques en coproduction avec Equinoxe / Scène Nationale de Châteauroux, Théâtre de l’Union / CDN de Limoges.

Création 2018

Tournée 2018/2019
6 et 7 novembre 2018 – Maison de la Culture – Bourges
27 novembre 2018 – Théâtre du Passage – Neuchâtel
24 et 25 janvier 2019 – CDN d’Orléans
5 mars 2019 – Le Minotaure et L’Hectare – Vendôme
14 et 15 mars 2019 – Théâtre du Bois de l’Aune – Aix en Provence
Je suis la bête, est un spectacle vivant. Je suis la bête, parle de nous tous, êtres humains.
Comment un être à  l’état de nature, au contact des hommes cherchant à  le civiliser, devient une bête. Le monstre n’existant que dans notre conception, il s’apparente souvent à  l’inconnu.

La Forêt.
Métaphore de notre espace mental, lieu à  la fois des rêves et des cauchemars.
Nous proposons au spectateur de plonger dans cette forêt, de réveiller ses sens, être lui, la bête sauvage à  l’affût, cherchant l’origine du petit bruit qu’il vient d’entendre, surpris par un léger frôlement, attrapé par une odeur inconnue qui le mettra en alerte, mais aussi saura le bercer dans une ambiance paisible et maternelle comme seule la Nature peut l’offrir. Tel le Robinson de Michel Tournier lové dans sa grotte régressive et consolante.

Se tenir à  la lisière.
Entre la forêt sauvage et le monde dit civilisé, puis de pénétrer dans un lieu interdit avec excitation, se laisser entourer par la fable, accepter de s’enfoncer dans un monde méconnu. Avancer plus profond, encore, jusqu’à  se perdre, au final voir son reflet dans l’eau de la clairière.

La Forêt a une voix.
Nous proposons de l’écouter. Travailler sur la langue, celle si poétique et si puissante d’Anne Sibran. Où en chaque mot la vie grouille. Animant une parole incarnée et charnue. Sur les sons, aussi. Ceux qui peuplent la forêt. Et celui qui prime : le silence. Derrière lui, le rythme de son cœur, de ses organes, de sa propre vie, puisque :
« Le silence est un langage, non pas un arrêt du langage.
Il nous permet de rentrer en relation avec les abîmes de chacun
et l’animalité. » [Claude Régy]

Je suis la bête, c’est l’envie de parler de la Beauté.

Julie Delille,
décembre 2015.

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